Plaque d'immatriculation Américaine

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Plaques minéralogiques américaines

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L’histoire des plaques d’immatriculation AmĂ©ricaines

Lorsque New York est devenu le premier État amĂ©ricain Ă  exiger des plaques d’immatriculation, en 1901, ces plaques n’Ă©taient pas les combinaisons alphanumĂ©riques longues que les conducteurs connaĂ®ssent de nos jours.

Le 25 avril 1901, le gouverneur de New York, Benjamin Odell Jr., promulgua une loi exigeant que les propriĂ©taires de vĂ©hicules Ă  moteur soient immatriculĂ©s auprès de l’État. Elle prescrivait Ă©galement que chaque automobile ou motocyclette porte « les initiales distinctes du nom du propriĂ©taire placĂ©es au dos de celle-ci Ă  un endroit bien en vue, les lettres constituant ces initiales Ă©tant au moins Ă©gales Ă  trois pouces ». Les propriĂ©taires devaient fournir leurs propres lettres d’identification, et Ă  cette Ă©poque, il n’y avait aucune restriction sur les matĂ©riaux, le style ou la couleur. Selon le collectionneur de plaques d’immatriculation et l’historien Keith Marvin, certains ont utilisĂ© des lettres en mĂ©tal sur du cuir ou du bois, d’autres les ont peintes directement sur leurs vĂ©hicules.

Bien que la nouvelle loi impose un texte lĂ©gislatif supplĂ©mentaire aux conducteurs, ceux-ci ont Ă©tĂ© « ravis » Ă  l’annonce de la signature du projet de loi, a Ă©crit le New York Tribune. La raison en Ă©tait que, avant l’adoption de la loi, les rĂ©glementations locales Ă©taient souvent diffĂ©rentes, ce qui signifiait que les lois Ă©taient difficiles Ă  suivre. Comme le rapportait le New York Times, « les automobilistes ont constatĂ© que, dans de nombreux cas, ils ne bĂ©nĂ©ficiaient pas des mĂŞmes droits que les conducteurs de chevaux, et la confusion rĂ©sultant de ces diverses lois rendait nĂ©cessaire la mise en place d’une norme uniforme ».

En 1901 le monde de l’automobile souffrait de l’absence de reconnaissance officielle. le New York Tribune a plus tard rappelĂ© que « l’un des objets de la loi Ă©tait de mettre fin au harcèlement des propriĂ©taires d’automobiles par des agents locaux zĂ©lĂ©s ». Le journal Turf, Field and Farm qualifant mĂŞme les voitures de  » vĂ©hicule contre nature  » dans les reportages. Cependant, après l’adoption de la loi sur les licences, les autoritĂ©s locales (mĂŞme si elles contrĂ´laient une autoroute ou une rue) ne pouvaient interdire aux voitures de l’utiliser. La loi imposait Ă©galement une limite de vitesse minimale (8 mph dans les villes et 15 mph dans les zones rurales) en dessous de laquelle les limitations de vitesse locales ne pouvaient pas aller.

Le 2 mai, le Times signalait que 17 personnes avaient dĂ©jĂ  demandĂ© des licences officielles. Selon la Tribune, 715 demandes avaient Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es en septembre et 1 566 licences au dĂ©but du mois d’avril de l’annĂ©e suivante, selon Marvin.
Mais, avec l’augmentation du nombre de voitures et de conducteurs, le système des initiales peintes a commencĂ© Ă  bloquer, pour une raison simple: il y avait tout simplement trop de personnes portant les mĂŞmes initiales. D’oĂą la mise en place des plaques d’immatriculation modernes.

Le 15 mai 1903, la lĂ©gislature de l’État vota une nouvelle loi obligeant le secrĂ©taire d’État de New York Ă  attribuer Ă  chaque propriĂ©taire inscrit un numĂ©ro qui figurerait Ă  l’arrière du vĂ©hicule. Et la mĂŞme annĂ©e, bien que les automobilistes de New York devaient fournir leurs propres plaques jusqu’en 1910, le Massachusetts devint le premier Ă  distribuer des plaques Ă©mises par l’État.